Il paraîtrait...

- que d'après une étude de l'université de Northumbria en Angleterre, le jus de cerise augmenterait la qualité et la quantité de sommeil. Il paraîtrait itou que le calcul de la quantité de cerises nécessaires pour faire un litre de jus, ainsi que le ramassage, montées descentes montées descentes montées descentes de l’arbre, l’arrachage de queue, le dénoyautage, le lavage, le rinçage voire l’essorage des fruits, et le nettoyage des noyaux afin d’en faire des billes bon marché, seraient également aussi autant pareillement identiquement similairement des aides au dodo. Il y aurait aussi la masse, la batte de baseball, la crosse de revolver sur la nuque, et surtout ces bonnes petites pilules vendues dans toutes les excellentes pharmacies. Conclusion, celui qui ne dort pas ne veut pas dormir. Pourquoi chercher midi à quatorze heures si on peut voir midi à sa porte ?

- qu’en France en 2007, il y aurait eu environ 370 983 cambriolages, soit un cambriolage toutes les 2 minutes. J’adore lorsqu’on écrit environ devant un chiffre si précis. Certes, le calcul est délicat, tous les cambriolages n’étant pas forcément déclarés, et les cambriolages déclarés pouvant être aussi fomentés par les propriétaires eux-mêmes pour des raisons qui les regardent, eux et leur assurance. Néanmoins, le chiffre pourrait effrayer. Mais il date de 2007. Depuis, il y a eu la crise, l’augmentation du prix de l’essence, des cagoules, des outils, les voleurs ont dû voir leur budget fondre comme or à 1064°C. Et puis, il n’y a plus rien dans les tirelires des français, tout le monde le sait, les voleurs aussi. Laissons les portes ouvertes si certains tentent encore leur chance, on économisera le prix du serrurier. Pourquoi chercher midi à quatorze heures si on peut voir midi à sa porte ?

- qu’au 31 janvier 2013, 1052 trains sont arrivés en retard en France avec un total cumulé de 22 jours 5 heures et 36 minutes de retard. C’est bien de nous le dire. Mais n’aurait-on pas pu être informés avant ? On se serait organisés, on aurait prévenu, on se serait levés plus tôt, on aurait couru. Ou bien, on en aurait pris un autre, un de ceux à l’heure, on aurait fait du stop, on aurait rencontré un nouvel ami. On aurait pris le bus, on aurait vu la ville. On aurait marché, on aurait couru, on aurait fait du vélo, on aurait perdu des calories. On serait arrivés suant et puant au boulot, haletant, énervés, mais on time. Enfin, moi, je dis ça. Je ne prends pas trop le train, surtout le 31 janvier. Et encore moins le 31 janvier 2013, car je crois qu’il ne reviendra plus, que cette date est passée à jamais. Pourquoi chercher midi à quatorze heures si on peut voir midi à sa porte ?