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ORTHOPHONISTE LE JOUR, ECRIVAIN LA NUIT.
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23 mars 2013

Il paraîtrait...

- que certaines allergies sont rares. Elles n’en sont pas moins dangereuses. Voir les allergies à l’eau, à la lumière du jour. Et lorsqu’elles touchent des petits, elles donnent la larme à l’œil, la rage au ventre. Et puis d’autres sont plus drôles, lorsqu’elles ne touchent pas celui qui rit. On sourit d’ailleurs plus qu’on rit, et plus qu’Henri, s’il est triste sire, s’il n’est pas gai même s’il est rameur. On sourit car on est gêné et parce qu’elles sont gênantes. Provoquant des réactions au sperme, au latex ou encore aux lubrifiants, les allergies dites intimes sont méconnues des français. Elles sont si intimes qu’elles sont cachées, si gênantes qu’on n’en parle pas, si peu évoquées qu’elles apparaissent rares. Elles ne le sont peut-être pas tant. Ce qu’on cache n’est pas évoqué et donc pas comptabilisé. Comment connaître les vrais chiffres si les malades se terrent ? Notons qu’il est plus facile de crier sur les toits qu’on a gagné au loto, quoiqu’on puisse attirer les rapaces, que de parler de ces allergies-là. Ces pathologies provoquent œdème, rougeurs et démangeaisons au contact du liquide séminal dans les 10 minutes qui suivent le rapport sexuel. Là, évidemment, se pose le problème de la zone de contact pour ensuite sortir dans la rue, prendre un transport et aller chez son médecin. Je pense que les aisselles sont peut-être les plus aisées à dissimuler dans un bus bondé. Suivront l’information les suiveurs qui aiment suivre, les autres passeront leur tour.

- que Nicolas Sarkozy a été mis en examen le jeudi 21 mars pour abus de faiblesse dans la tentaculaire affaire Bettencourt. Badaboum dans la sphère politico-médiatique. Si on veut jouer, il faut plutôt chercher ceux qui n’en parlent pas. Si on veut s’en soucier comme de l’an quarante, il sera difficile de passer à côté. A droite, on crie au complot et au timing pour masquer l’affaire Cahuzac et le record d’impopularité de François Hollande. A gauche, on affirme qu’il faut laisser la justice faire son travail, on réaffirme la présomption d’innocence et on informe que s’il y avait confirmation d’abus, ce serait très grave. Chacun joue son rôle, comme d’habitude. En fonction des affaires, les discours étant interchangeables, on peut penser que les députés des deux grands groupes politiques se les repassent au gré des mises en examen. L’affaire va donc alimenter les journaux et magazines pendant des mois voire des années. Si au moins on était sûr qu’elle aboutisse à quelque chose, il serait sans doute intéressant de la suivre. Mais il est possible qu’elle se termine en eau de boudin comme tant d’autres. Suivront l’information les suiveurs qui aiment suivre, les autres passeront leur tour, case prison ?

- que l'alcool est la première cause d'hospitalisation en France. Ne le crions pas trop fort, ça pourrait faire mauvais genre. Environ 400 000 Français ont été hospitalisés en un an pour des comas éthyliques, des hépatites, des cirrhoses ou encore des troubles psychiques dus à l'addiction. Nous sommes plus de 60 millions, ça reste raisonnable en terme de pourcentage, sur un plan strictement mathématiques. Certes, c’est tout de même un nombre d’hospitalisation supérieur à la population totale de l’Islande, mais les Vikings qui nous ont envahis nous ont peut-être laissé les brebis galeuses et donc fragiles, eux qui possèdent plus de moutons que d’habitants. Ces hospitalisations ont bondi de 30 % en trois ans, selon un rapport de la Société française d'alcoologie. La faute à la crise ? La faute à la droite dira la gauche, la faute à la gauche dira la droite. Les séjours courts de moins de deux jours ont progressé de 80 % en trois ans, et concernent de plus en plus souvent des femmes et des jeunes. Ceux qui ne savent pas boire, donc, entendra-t-on au bar dans la bouche des mâles irrespectueux, hilares et fin saouls. Suivront l’information les suiveurs qui aiment suivre, les autres passeront leur tour, et paieront leur tournée.

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