Il paraîtrait...

- que le parquet de Bordeaux a annoncé vendredi avoir requis dans l’affaire Bettencourt des non-lieux en faveur de l’ancien président Sarkozy et de l’ex-ministre Woerth, notamment, pour absence de charge. Plus de soupçons ayant conduit à des poursuites puis à des mises en examen depuis 3 ans au moins ? Disparus ? Vide, le dossier ? Jusqu’à preuve du contraire, et retournement de situation, et nouvelle preuve, ou nouvelles accusations ? Ou jour où des juges déjugeront les juges ? Ou lorsqu’on changera le parquet en trouvant de nouvelles plinthes ? Arfesque, non ?  Les journaux doivent-ils nous informer de chaque étape ou nous lâcher la grappe et attendre le dénouement pour nous donner le fin mot de l’histoire ? Certains feuilletons aux épisodes interminables lassent-ils en haleine, tiennent-ils rébarbatifs ou barbent-ils passionnément ?

- que le Tour va fêter sa centième édition et que les vélos sont prêts à décoller, s’envoler, surfer, planer. Tout dépendra de la dose de dopage, dont un futur vainqueur ne peut se passer, selon l’avis d’un certain Lance Armstrong, qui s’est exprimé dans les journaux français à la veille du départ. Au championnat du monde du foutage de gueule, il y a des concurrents de grande classe. L’homme qui s’est plus que tu sur ces/ses pratiques pendant des années et des années, a découvert sa voix et donc sa voie pour pourrir l’ambiance. Elégance. Scrutons, tendons l’oreille, la Grande Boucle n’a pas fini de tourner en rond sur le sujet. Certains feuilletons aux épisodes interminables lassent-ils en haleine, tiennent-ils rébarbatifs ou barbent-ils passionnément ?

- que l’extinction des vitrines, magasins, bureaux et façades de bâtiments, monuments, écoles, mairies, devient obligatoire la nuit à partir de lundi, avec des dérogations possibles pour certaines zones touristiques et au moment des fêtes. Certaines villes et certains villages seront donc moins jolis, ne dépendant désormais que du faible éclairage lunaire. Mais puisque la crise est crise, qu’elle se pérennise, qu’elle s’éternise, on économise, on puise, on s’épuise, jusqu’à ce qu’elle s’amenuise, qu’on se le dise. Certains feuilletons aux épisodes interminables lassent-ils en haleine, tiennent-ils rébarbatifs ou barbent-ils passionnément ?