Il paraîtrait...

- que l’Ademe, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, a élaboré une étude d'une France avec une électricité 100% issue des énergies renouvelables. C’est possible, l’étude l’affirme, elle est étayée, mais sa publication a été retardée. Pourquoi ? Par qui ? Utiliser vos narines, faites entrer de l’air à l’intérieur. Ne sentez-vous pas une petite odeur de lobby qui vous titille les vibrisses, vous picote les cornets, vous chatouille les sinus ? En ce moment, la loi sur la transition énergétique est en cours d'examen au Parlement. En ce moment, en France, la part du nucléaire représente 75% du mix-électrique. Les calculs de l’Ademe, s’ils sont justes, prouvent que l'éolien, le solaire, la biomasse ou encore la géothermie pourraient apporter l’électricité nécessaire au pays. Certes, l’Ademe annonce que ça coûterait 30% plus que cher qu’aujourd’hui, mais autant que ce que prévoit la loi de transition énergétique, avec 50% de nucléaire pour 2025. Alors, quoi ? Alors, donc ? Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête ? Y a des violettes, tant qu'on en veut, y ‘a des raisins, des rouges, des blancs, des bleus, les papillons s'en vont par deux, et le mille-pattes met ses chaussettes…Attend-on de voir le myriapode vraiment faire ça ?

- que des chercheurs du Centre d’expertise Mort Subite, genre d’institution dont le nom ne fait pas trop fantasmer, centre rattaché à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, l’Inserm, un truc qui ressemble à quelque chose de sérieux, ont cartographié les 1255 arrêts cardiaques survenus sur la voie publique à Paris entre 2000 et 2010. Ce n’est pas forcément drôle, mais si on veut faire des progrès dans la prévention ou le secours, réduire le nombre de décès ou augmenter le nombre de personnes sauvées, il faut en passer par là. Que montre donc l’étude ? Les crises cardiaques sont cinq fois plus fréquentes dans les gares qu’ailleurs. Très bien. Notons l’information. Et agissons en conséquence. Prenons le train en marche, et sautons quelques centaines de mètres avant l’arrivée. Ou alors, ou bien, ou peut-être, formons les agents SNCF aux gestes qui sauvent, et mettons à disposition des défibrillateurs dans toutes les gares. C’est peut-être une meilleure option. Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête ? Y a des violettes, tant qu'on en veut, y ‘a des raisins, des rouges, des blancs, des bleus, les papillons s'en vont par deux, et le mille-pattes met ses chaussettes…Attend-on de voir le myriapode vraiment faire ça ?

- qu’une équipe de 300 personnes, du Wake Forest Institute for Regenerative Medicine, en Californie, travaille depuis 1992 sur la possibilité de créer artificiellement, en laboratoire, un pénis, dans le but de le greffer. Les chercheurs envisagent de pouvoir tester sur l'homme des pénis cultivés en laboratoire d'ici 2020. Qui est susceptible de bénéficier de la future innovation ? L’institut espère aider les hommes souffrant de troubles érectiles, de déformations congénitales ou de mutilations. Mais quid des transgenres ? Pour le moment, il semblerait que les scientifiques ne puissent réussir à envisager un succès hypothétique en s’appuyant sur les cellules du patient, ou le pénis déjà existant, ce qui éliminerait donc les transsexuels à la recherche d’un organe, mais aussi les hommes désirant un second appendice sur la cuisse ou ailleurs, ou les femmes souhaitant s'en faire greffer un, pour le fun, ou usage intime qui ne nous regarde pas. Mais si les chercheurs réfléchissent encore un peu plus, ils offriront peut-être cette possibilité au plus grand nombre, à tout le monde. Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux ? Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête ? Y a des violettes, tant qu'on en veut, y ‘a des raisins, des rouges, des blancs, des bleus, les papillons s'en vont par deux, et le mille-pattes met ses chaussettes…Attend-on de voir le myriapode vraiment faire ça ?