Il paraîtrait...

- que le pape François refuse de valider le choix de François Hollande pour le poste d'ambassadeur de France au Saint-Siège. Mais qu’est-ce que c’est que cette guerre des François ? Il y a bisbille, embrouille, litige, chamaillerie, pwoblem ? Le 5 janvier, le président de notre merveilleux pays choisissait son candidat, Laurent Stéfanini, le chef de protocole de l'Elysée sous Hollande et Sarkozy. Mais il n’a pas été agréé par le Vatican, et, depuis, le Saint-Siège est entré dans une période de silence. Qui ne dit mot consent ? Non, pas là ! Qui ne dit mot s’oppose, et dans le même mouvement, refuse de s’expliquer. Laurent Stéfanini serait homosexuel, ce qui expliquerait, ne surtout pas écrire justifierait, Dieu m’en garde, l’attitude hostile du Pape. Au secours ! Jésus se retourne-t-il sur sa croix ? Joseph, en train de réaliser une charpente comme à son habitude, se met-il un coup de marteau sur les doigts ? Marie hurle-t-elle ? En tout cas, moi, oui, je fais tout ça ! De André Maurois : dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.

- qu’il existe des applications de téléphone qui avertissent une communauté d’utilisateurs de l’endroit où se trouvent les radars. Puisque les radars, sauf à croire que c’est une collecte détournée d’impôts, sont faits pour alerter les conducteurs et éviter qu’ils dépassent la limite autorisée et préserver leur sécurité, le fait que des membres d’un même site s’avertissent les uns les autres revient au même prudent résultat. Mais, avec les radars de nouvelle génération, les radars mobiles-mobiles, embarqués dans des voitures, impossible d’alerter d’un emplacement. Alors, des sites proposent la liste, mise à jour régulièrement, des plaques d’immatriculation des voitures radar. Simple ! Il suffira juste de lire toutes les plaques de tous les véhicules qu’on suivra ou dépassera. Aucun danger, bien entendu, pour la vigilance. Aucun. Pourtant, ils sont bien, ces nouveaux radars, qui utilisent la lecture automatisée de plaques d’immatriculation, la LAPI. Qui n’aime pas les LAPI, nous ? De André Maurois : dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.

- que Yann Wehrling, porte-parole du Modem, élu du XVème arrondissement et conseiller de Paris, estime le salaire cumulé de ses différentes fonctions…trop élevé. De quoi ? Qu’entend-on ? Un élu lève le voile ? Et dans le bon sens ! Oserons-nous regarder ? D’un œil alors ! Il touche 2700 euros net par mois : 1100 euros en tant que conseiller du XVème, pour 3 heures de réunion par mois, et 1600 euros comme conseiller de Paris, pour deux à trois jours de réunion de commission, d'une durée deux heures environ chacune, ceci par semaine. Et, en plus, il touche 2000 euros annuels, en jetons de présence en tant qu'élu, dans le conseil d’administration d’une société d'économie mixte, entité publique, pour 4 réunions annuelles. Ce genre de chaise autour d'une grande table est cumulable, il le précise. Il évoque donc la bataille que se livreraient des conseillers pour obtenir ces juteuses places autour d’une belle table 4 fois l’an. Ceux qui voudront se faire du mal pourront faire le calcul pour connaître le taux horaire des élus parisiens ! Quant à Yann, si, après ça, il n’a plus d’amis au Conseil de Paris, conseillons-lui facebook. De André Maurois : dans une discussion, le difficile, ce n'est pas de défendre son opinion, c'est de la connaître.