Il paraîtrait...

- qu’hier, 7 novembre 2013, on a lancé la commémoration du centenaire de la guerre de 14-18. Comment s’étonner ensuite que les fournitures scolaires pour la rentrée de septembre arrivent mi-juin dans les supermarchés ? Comment être surpris qu’un politique chasse l’autre pour annoncer qu’il se lance dans la candidature pour la présidentielle de 2017 des années avant l’échéance ? Comment être médusé qu’il soit midi à quatorze heures, que des poules, qu’on ne peut pas citer ici sans paraître malotru, aient de belles dents, que certains jeudis paraissent si longs qu’ils peuvent sembler en représenter quatre certaines semaines ? Méfions-nous toujours de, las d’âge, l’homme au phone qui nous leurre.

- que le maire divers-droite de Fontgombault, qui ne mérite pas, on va le voir, qu’on cite son nom, a refusé de marier des homosexuels, invoquant la loi naturelle, supérieure aux lois humaines, d’après lui, je cite, inutile que je précise que je ne le précise pas. Qu’on le promène au zoo en affamant quelques félins, ouvrons les grilles et proposons-lui de se confronter à la loi de la nature. Et gare au gorille, aussi, monsieur le maire, aurait sans doute ajouté le grand Georges. C’est peut-être peu biologique, mais il y a des moments où le sang ne fait qu’un tour. Méfions-nous toujours de, las d’âge, l’homme au phobe qui sexe prime.

- que des autotests permettant à une personne de savoir en quelques minutes si elle est porteuse du virus du sida à partir d’une goutte de sang ou de salive devraient être disponibles en France à partir de 2014. Responsabilisons-nous. Faisons des économies de biologistes médicaux. Il y a le clic de la ceinture de sécurité ou le bip-bip assourdissant de la voiture si on ne la mettait pas. Supprimons les gendarmes. Il y a des compteurs kilométriques dans nos véhicules, démontons les radars. Ne nous méfions pas d’une phrase finale qui n’est là que pour faire écho aux autres, et aidons, las d’âge, l’homme au fil qui saigne.