Il paraîtrait...

- que la cote de confiance de François Hollande est stable en juillet tandis que celle de Jean-Marc Ayrault a gagné deux points, et qu’ils sont à égalité à un faible niveau de satisfaction. Lorsqu’il y a crise, lorsque ça ne va pas, en somme, les français sont mécontents et donc non satisfaits, contrariés, grognons, dépités, contestataires, au minimum. Quand ça va mieux, ils ne le sont plus, mais jamais totalement. Y a-t-il besoin de mesurer les cotes pour le savoir ? Il suffit de mettre le nez dans la rue ou le coude au bar. Economisons les frais d’enquête, laissons les cotes de côté. Doit-on toujours faire pareil sous le seul prétexte qu’on a toujours fait comme ça ?

- qu’en Inde, on pratique un rituel religieux dont le principe est de lâcher à plusieurs mètres de hauteur des bébés rattrapés par des hommes grâce à un drap tendu. Cette tradition, respectée depuis plus de 500 ans, est censée leur apporter le bonheur tout au long de leur vie. Avec les neurones bousculés ainsi, le cerveau mis sans dessus dessous après chute et réception plus ou moins amortie, une partie de ces bébés doit certainement connaître le bonheur à vie, pérennisant le vieux concept d’imbéciles heureux. Doit-on toujours faire pareil sous le seul prétexte qu’on a toujours fait comme ça ?

- qu’il faut 790 litres d'eau pour produire un litre de lait, 1160 litres pour 1kg de blé, et 5263 litres pour 1kg de coton. Le fait de calculer l'eau utilisée pour fabriquer des biens de consommation est appelé le concept de l'eau virtuelle. A lire ces chiffres, on s’effraie, ce qui n’est pas désagréable, quand c’est frais, en période de canicule, mais là n’est pas le propos. Ne pourrait-on pas trouver autres moyens, ou autres aliments ou produits moins assoiffées ? Ne pourrait-on pas trouver des systèmes de récupération de l’eau à jamais perdue pour que les fervents défenseurs de l’écologie virtuelle ainsi créée soient pleinement satisfaits ? Doit-on toujours faire pareil sous le seul prétexte qu’on a toujours fait comme ça ?