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ORTHOPHONISTE LE JOUR, ECRIVAIN LA NUIT.
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27 mars 2013

Il paraîtrait...

- qu’autrefois, les lieux les plus mal famés des grandes villes s'appelaient les cours des miracles en raison du nombre considérable de faux mendiants qu'on y trouvait. Ça, c’est un véritable problème, une question qu’on peut se poser avant de donner. Le clochard infirme est-il légitime ? Faut-il vérifier la chose, et surtout comment ? Dans la cour des miracles, chaque soir, des mendiants qui jouaient de leur prétendue infirmité pour apitoyer les habitants recouvraient par miracle la santé en ôtant emplâtres et bandages et en laissant tomber leurs béquilles. Alors, si demain la mésaventure nous arrive, il ne faudra pas oublier le bienfait de la bonne action sur notre cerveau satisfait, et le double bienfait de l’effort de mémoire qu’il faudra accomplir pour repérer le vilain trompeur pour ne pas se faire avoir deux fois. La tradition, ça a du bon, mais tout n’est pas à garder du passé.

- que le temple Tokei-ji au Japon est aussi appelé le temple du divorce. Au royaume du divorce, les concubins sont rois, les pacsés souverains ? Le divorce fut longtemps interdit aux Japonaises, mais elles pouvaient se séparer de leur époux à condition de résider au moins 3 ans dans ce temple, un couvent fondé en 1285. Une forme de punition pénitente avec réflexion obligatoire pour la femme en quête de liberté. Le paradoxe est fumeux. Les hommes, eux, avaient le droit de divorcer, sans délai de réflexion, sans cerveau même. Cette pratique disparut en 1873 lorsque la loi japonaise autorisa les femmes à demander le divorce. On n’imposa pas aux hommes le triennat dans le temple non plus, les femmes avaient essuyé les plâtres. La tradition, ça a du bon, mais tout n’est pas à garder du passé.

- que pendant la dictature militaire en Argentine, 1976-1983, de nombreux opposants au régime, des centaines, voire des milliers de personnes, furent jetés vivants dans l'océan, pieds et poings liés depuis des avions militaires dans ce que l'on appelle les vols de la mort. C’est ce qu’on appelle larguer les Amar bien que le prénom ne soient pas forcément répandu en Argentine, ou larguez les bombes lorsqu’ils s’agissaient de jolies filles. Le coût des balles de fusil et de l’enterrement était donc supérieur au coût du kérosène ? Et au prix des cordes pour les liens ! Certes, on pouvait faire un seul vol avec une belle brochette de futurs disparus. Ce qu’on appelle ne pas faire le voyage pour rien ? La tradition, ça a du bon, mais tout n’est pas à garder du passé.

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