Il paraîtrait...

- que le sous-sol de l'opéra Garnier, à Paris, ne ressemble pas à ce que l'on pourrait penser. Certes, mais que pourrait-on penser, que pourrait-on y voir ? Des enchevêtrements de tubes, d’échafaudages ? De vieux décors ? Des petits rats morts, à côté de rats morts, mais pas forcément petits ? Des danseurs punis et attachés, entre rats, car ils auraient manqué un entrechat ? Non ! Rien de tout ça ! Le sous-sol de l’opéra abrite un lac artificiel qui sert, entre autres, à l'entraînement des plongeurs et de réserve d'eau pour les pompiers, et dans lequel on peut trouver des carpes vivantes ! Effectivement, c’était un peu complexe à deviner ! Surtout pour les carpes, j’aurais dit des truites ! Ce lac a été conçu par l'architecte de l'opéra, Charles Garnier, pour stabiliser l'ouvrage. Du liquide pour stabiliser une structure solide ! Il doit y avoir une explication architecturale. Vous la chercherez si vous êtes curieux. Ce qu’on croit ou ce qu’on imagine quand on ne sait rien n’est pas nécessairement ce qu’on nous révèle, et parfois, c’est mieux, mais pas toujours.

- que si les films de James Bond existent, c'est en partie grâce à l'ancien président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy. J’aurais plutôt cru à sa responsabilité dans la genèse de Y a-t-il un flic pour sauver le président ! Lors d'une interview dans Life Magazine, du temps de son vivant peut-on donc supposer, JFK cita From Russia with love de Ian Fleming comme faisant partie de ses livres préférés. Les ventes du roman décollèrent. Evidemment, on nous parle ici d’un temps où les présidents étaient populaires et où leurs goûts pouvaient donc influer sur le choix des lecteurs. A l’heure actuelle, on ne sait pas ce que lisent les présidents et, avouons-le, on s’en fout un peu, voire complètement pour ceux qui assument leur opinion. Malgré tout, un an après la confession littéraire de Kennedy, et le succès du livre, le premier film de la série sortit. Depuis, je le dis pour quelques ermites de passage, le succès des films de la série ne s’est jamais démenti. Ce qu’on croit ou ce qu’on imagine quand on ne sait rien n’est pas nécessairement ce qu’on nous révèle, et parfois, c’est mieux, mais pas toujours.

- que l'aluminium est un métal que l'on a longtemps pris pour un matériau de grande valeur, au point qu'il fut parfois utilisé à la place de l'argent pour les couverts royaux. Que les psys se fassent connaître, je vois des couverts en papier alu, et les rois et les reines en pleine perdition pour attraper ou couper leur nourriture avec des couteaux et fourchettes qui se tordent. Même pire, je considère le papier alu comme de grande valeur tellement je vénère sa grande utilité. Pourtant, les rois et moi-même nous trompons, le métal brillant est très banal : c'est le métal le plus présent dans la croûte terrestre et le troisième élément de celle-ci, après l’oxygène et le silicium. Tout ce qui est rare est cher, mais pourquoi ce qui n’est pas rare ne serait pas précieux ? Hein ? Ce qu’on croit ou ce qu’on imagine quand on ne sait rien n’est pas nécessairement ce qu’on nous révèle, et parfois, c’est mieux, mais pas toujours.