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ORTHOPHONISTE LE JOUR, ECRIVAIN LA NUIT.
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9 septembre 2011

Prix de la Nouvelle Gaston WELTER 2005

La ville de Talange reçoit
Le mot du Président d’honneur

 

Ma mission, et je l’ai acceptée, consiste à donner mon point de vue sur la nouvelle.

         Par respect pour les organisateurs du Prix de la Nouvelle Gaston Welter, avec conscience professionnelle, en souvenir de ma formation scientifique, en imaginant également les contours obscurs d’une hypothétique déontologie littéraire, surtout, par habitude tendant même, je l’avoue, à l’assuétude, je recherche, avant toute chose, une définition de la nouvelle.

Et c’est là que ça se complique.

Ici, on oppose roman et nouvelle en fonction de la taille de l’oeuvre. Mais on s’empresse de citer de célèbres romans courts et de non moins célèbres longues nouvelles.

Là, conte et nouvelle sont décrits comme deux formes de récit caractérisées par une relative (notez l’adjectif) brièveté, deux formes de récit que la théorie distingue, mais quoique souvent confondues dans la pratique ! Ailleurs encore, on définit la nouvelle comme…un genre intermédiaire entre le roman et le conte.

La boucle est bouclée ! Et ma tâche définitionnelle s’enlise tout à fait lorsque, dans un dernier sursaut, je m’empare d’un énième et ultime ouvrage de littérature française, qui évoque, exemples à l’appui, et non sans une certaine ironie, à propos de la nouvelle, une…définition impossible !

Je ne me laisse pas abattre et, au diable l’humilité, je me lance dans ma conception personnelle à moi d’une théorie sur la chose, oubliant un temps le didactique pour flirter avec l’impressif, le souvenir et forcément, la subjectivité.

Me revient alors à l’esprit Boule-de-Suif…et Maupassant… Mais Maupassant, c’est aussi Bel-Ami. Et me voilà, moi aussi, coincé entre le roman et la nouvelle, dans mon labeur définitoire.

Alors, j’oublie tout, brièveté ou longueur, réalisme ou fantastique, théorie ou définition, pour retrouver, enfin, ce qui prévaut dans mes lectures et ce qui prime dans mon écriture, la notion essentielle, capitale et fondamentale de…plaisir…sans laquelle, romans, contes ou nouvelles ne sont rien !

Eric Guillotte

http://yackatalange.free.fr/prix_litteraire_2005.htm

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